Aimer et protéger pour l'aider à grandir.
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Parfois la vie est vraiment douce, je me suis faite cette réflexion aujourd'hui en regardant mon fils jouer et rire près de moi. En ce moment il y a comme des moments de grâce où le temps semble suspendu lorsqu'il est près de moi. C'est encore un tout petit garçon, il a tout juste deux ans et pourtant parfois je l'oublie tant il a à cœur de tout faire "comme un grand" et surtout tant il y arrive! Ces derniers mois il a grandit à une vitesse phénoménale, tant en taille qu'en maturité. Et de façon assez étonnante mais finalement compréhensible, ces derniers mois il est aussi très câlin, très protecteur, très doux. Il devient très autonome mais a un profond besoin de se sentir aimé et protégé, et je ne me fais jamais prier pour ça! Et quand il me réclame un calin, je repense toujours à cet article que j'avais lu il y a un moment (dans le magasine Pep's il me semble), à propos du maternage. L'article m'avait profondément marqué car il parlait de l'autonomie des enfants, et de la relation avec le maternage. On y expliquait qu'aucun enfant n'a envie de rester toute sa vie dans les "jupes" de sa mère et que materner son enfant n'empêche pas son autonomie, ne l'empêche pas de grandir. C'est justement le contraire, plus un enfant se sent sécurisé et aimé, plus il a une base solide pour grandir et évoluer seul. Dans l'article, l'auteur comparait d'ailleurs les mères (ou les parents je ne sais plus, mais je trouve que ça s'applique aux mère comme aux pères) à un porte-avion. L'enfant a besoin d'une base d'attache, une personne auprès de laquelle se "ravitailler" en amour, en attention, en encouragement et grâce à cette base ils peuvent "voler de leurs propres ailes". Il y a des périodes où les enfants passent beaucoup de temps à leur "base" pour se recharger et être en confiance pour les longues périodes où ils testent leurs limites.
Cet article m'avait beaucoup marqué, car il reflétait ce que je pensais lorsqu'on me disait qu'à trop materner un enfant on risquait d'en faire un gros bébé qui ne lâcherait jamais sa môman. Je n'y est jamais trop prêté attention, parce que j'ai bizarrement toujours eu plutôt confiance en moi en ce qui concernait ma façon de m'occuper de WonderBébé (je dis bizarrement parce qu'il m'arrive de manquer de confiance en moi dans pas mal de situation nouvelle) et j'ai toujours suivi mon instinct.
Aujourd'hui, lorsque je regarde mon fils, sa joie de vivre, son immense envie de grandir, d'apprendre, de savoir faire tout seul mais aussi de partager, je me dis que effectivement cet article était dans le vrai et que mon instinct ne m'avais pas trompé.