Il faut s'armer de courage...
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Ça a commencé hier. Le front chaud, les yeux brillants et le teint pâle, et puis le verdict : 39.7°. WonderBébé fait sa première poussée de fièvre et j'en suis malade. Dur dur, mais ça va passer. Une bonne nuit de sommeil et on verra bien. Bon j'ai quand même gardé le babyphone à portée d'oreille toute la nuit. Sale nuit et vérité.
Ce matin, moins de tempé mais toujours fiévreux, rdv pris chez le médecin. J'ai horreur d'être cette mère qui se précipite chez le doc dés que son bébé est patraque. Mais bon, j'ai besoin d'un certificat pour les bébés nageurs, donc profitons en pour vérifier que tout va bien. WonderBébé chipote dans son assiette mais il mange un peu et file à la sieste pour se reposer avant le rdv. Mouais au final une petite sieste d'une heure à peine, pour le repos on repassera.
Chez le médecin, pas trop d'attente, on est les premiers de l'après midi, WonderBébé fait les yeux doux à une fille dans la salle d'attente et c'est à nous. Il se met à pleurer dés qu'on commence à l'examiner, ça promets! Au final le docteur me montre une énorme prémolaire qui a pointé le bout de son nez et la gencive à vif de mon fils. Oups, j'ai filé chez le doc en urgence pour une poussée dentaire! Bon à ma décharge WonderBébé ne me laisse pas regarder dans sa bouche donc c'était facile de les louper ces nouvelles dents d'autant plus que c'est la première fois qu'il en fait de la fièvre! Je me sens un peu bête quand même, mais vaut mieux prévenir que guérir c'est ce qu'on dit non?
A la maison tout va bien, grosse fatigue de WonderBébé alors je le mets au lit à 18h30 après lui avoir proposé 3 choses différentes à manger qu'il a toutes boudées. Il s'endort directement et je souffle enfin!!
Mais voilà, une heure plus tard commence une symphonie que je n'avais plus l'habitude d'entendre. Pleurs, sanglots entrecoupés de phases d'apnée, cris de douleur, mon petit coeur se serre en entendant mon fils. J'ai beau le prendre dans mes bras, lui parler, le bercer, lui chanter une chanson, rien n'y fait il finit toujours par recommencer à pleurer. Marathon du courage, bras de fer avec ma conscience et avec mon ventre qui fait des noeuds. Je sais pertinemment qu'il ne se rendormira que si je le laisse pleurer dans son lit, même si c'est la douleur qui l'a réveillé. Si vous lisez ces lignes et que vous êtes comme moi vous vous dites surement qu'il y a toujours d'autres solutions. Oui moi aussi je le pensais et des solutions j'en ai essayé! L'idée de le laisser pleurer me fait mal au coeur, vraiment, surtout quand les pleurs sont causés par la douleur et pas parce qu'il ne veut pas dormir ou parce qu'il veut être avec nous. Je n'ai franchement jamais vu l'intérêt de laisser pleurer un enfant, pour moi c'est sa façon de communiquer, de dire que ça ne va pas, que quelque chose le dérange, qu'il a besoin d'être rassuré. La plupart du temps je lui parle un peu et il se rendort. Ce soir c'était différent, et surtout c'était difficile. Vu l'état de ses gencives ce ne sera pas la dernière nuit agitée!
Il a finit par se rendormir...je vous l'ai dit : il faut s'armer de courage...