Au commencement...la naissance de la WonderFamily.

Au début nous étions deux, moi et WonderPapa (qui n'était que WonderMan à l'époque mais ça c'est une autre histoire). Un soir, après avoir engloutis quelques épisodes d'une série (la seule chose qui nous détends après un gros repas de famille), nous étions là, couchés dans notre nouveau lit de notre nouvel appartement, et soudain comme une fulgurance une idée s'est imposée à nous : c'était le bon moment. Ou plutôt : il n'y aurait jamais de bon moment, de moment idéal pour avoir un enfant, alors là c'était le bon moment.

Presque 8 mois plus tard, avec un peu d'avance et beaucoup d'amour, WonderBébé venait au monde et la vie de la WonderFamily commençait. Incroyable comme une idée, un désir, comme l'amour entre deux personnes peut créer une famille, j'en suis encore sidérée.

Pour certains, il est nécessaire d'attendre un certain âge, une certaine situation professionnelle, une certaine stabilité, un certain état d'esprit, avant d'envisager de faire un enfant. Je le comprends même si nous avons pris le parti de ne pas attendre de réunir toutes les conditions, pour nous une seule était essentielle : que cet enfant soit conçu par amour, et c'était le cas. Je pense qu'aujourd'hui (9 mois après, le temps passe si vite, mais on en reparlera) l'amour que nous avions pour WonderBébé avant même qu'il naisse, avant même qu'il soit conçu, il le ressent chaque jour, et c'est ce que nous avons réussit de mieux.

Quelques soient les conditions avant une naissance celles-ci changent, une fois que nous sommes parents tout est différent. Avant de l'être à mon tour, je détestais lorsque les mamans autour de moi me disaient : tu verras quand tu auras un enfant. Comme si la maternité contenait un grand mystère auquel je ne pouvais être initiée. Il fallait "faire partie de la bande des mamans". Au final... elles avaient raison, j'avais tout imaginé sauf ça, je m'étais figurée le pire et le meilleur et tout a été au delà de mes désirs et parfois au delà de mes craintes.

Pour celles qui sont mères, vous savez de quoi je parle. Pour les autres, à mon tour je peux le dire : vous verrez quand vous aurez un enfant.